Chapitre 1: Ma préoccupation se nomme Julien. Ce

Chapitre 1:

Ma préoccupation se nomme Julien. Ce prénom résonne et me laisse sans voix. Ou est Julien? Que fais Julien? Est-ce que Julien m'aime? Pourquoi Julien ne m'appelle t-il pas? Je fais le point depuis 6 mois et je me rends à l'évidence: Je suis ridicule. Oui mais peut être que Julien l'est tout autant.

Je m'efforce de ne pas oublier son départ imminent en me répétant tous les matins et tous les soirs à voix haute seule dans mon lit, sauf quand Julien est là bien sur: "Julien va partir et je m'en fiche- Julien va partir et je m'en fiche - Julien va partir et je m'en fiche"...c'est de l'autopersuation et je me dis qu'à force de répeter les choses on finit par les croire.

Julien ne me ressemble pas. Julien ne stresse pas et il est totalement différent de moi. Certains pour aller mieux me disent de sortir, de boire, de voir des amis, de "relativiser"...tiens quel mot à la con, quel conseil à deux balles, merci bien, comme si je n'y avais jamais pensé toute seule. On ne peut pas associer le mot "relativier" avec le prénom "Julien", c'est totalement impossible et je n'ai acunes explications à ce sujet. Ma seule façon d'aller mieux c'est de parler de Julien. Pourtant Julien lui ne parle pas, il rit, il vit, il m'embrasse, il mange mes gateaux, il fume des choses illicites et il me fait l'amour divinement: voilà à quoi se résume la vie de Julien, c'est d'aller bien.

Je vais mieux moi aussi quand il est là. Alors bien sur, tout laisse à deviner à partir de ce moment que je suis folle amoureuse et éprise par ce beau Julien...et bien non, pas du tout. Je n'ose recompter le nombre de fois ou j'ai cité son prénom en si peu de texte mais de toute maniére je ne m'en lasse pas et me répéte: "Julien - Julien - Julien".

Chapitre 2:

Je m'appelle Marion et cela sonne moins bien que Julien, pourtant, il y a peine 6 mois, je vivais avec lui à mes côtés sans même le remarquer et tout était plus simple. Julien était mystérieu et toujours présent mais il ne m'interessait pas le moins du monde. Je ne sais plus comment tout a commencé ou peut être que je ne prefére plus m'en souvenir mais un soir, j'ai embrassé Julien soudainement car j'en avais envie.

L'envie est toujours restée depuis mais cela ne signifie pas pour autant que j'en avais le droit. Si j'avais réfléchi aux conséquences, j'aurais certainement renoncer à ce baiser, aux soirées qui en découlèrent, aux autres baisers sur toutes les parties de nos corps, aux multiples orgasmes, aux nombreuses nuits sans sommeil et à nos sourires mielleux et ridicules de nos matins.

Chapitre 3:

Il est amoureux mais il partira et je ne le retiendras surtout pas. Julien et moi, on ne sera jamais un couple. Tout réside dans un secret, dans un mensonge et personne ne sera au courant de tout ce qui va suivre...

Ce n'est pas sexuel, c'est pire...